Déjà, derrière la
vitre du four, ces petites bulles dorées qui claquent à la surface mettent la
puce à l’oreille. Ensuite le gâteau refroidit et l’on fait semblant d’oublier.
Je découpe des parts comme on tranche dans la terre, dans la glaise, dans la
chair tendre. On saisit le gâteau du bout des doigts, où restera une fine pellicule brillante
qu’on n’osera pas lécher.