Ceux qui écrivent n'aime pas trop parler. Ils n'aiment pas trop, parce que quand on parle, les mots comptent finalement pour si peu. Ils ne sont rien à côté de la chaleur du regard, de la douceur du visage, de l'énergie des gestes et de la persuasion des mains. Les mots restent au second plan. Et ne sont, parfois, que source d'incompréhension. Alors on les couche sur la feuille blanche, où ils s'étalent, déplissent leur pétales et exhalent des parfums secrets et chatoyants.