partition

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mardi 18 novembre 2014

lundi 17 novembre 2014

Le monde se divise en deux : ceux qui commandent une pinte, et ceux qui commandent un demi.

Il paraît que le fractionné est la meilleure technique pour développer son endurance.

jeudi 13 novembre 2014

Le monde se divise en deux : les blancs et les sarrazins.

Le kouign amann à la farine de sarrazin. Une révélation.

mercredi 12 novembre 2014

Le monde se divise en deux : ceux qui cliquent et ceux qui serrent des mains.

Le serrage de mains électronique, ce défi du XXIème siècle.

lundi 10 novembre 2014

Le monde se divise en deux : les grands et les petits.

Et passé un certain âge, on rapetisse, inexorablement. On devient un petit monsieur, une petite mamie, un petit patient, une petite dame. On aperçoit, dans les regards, de la tendresse apitoyée et de la bienveillance lointaine. Alors on s'efface, peu à peu, avec cette discrétion silencieuse qui devient la seule forme d'élégance possible.

jeudi 6 novembre 2014

mercredi 5 novembre 2014

Le monde se divise en deux : ceux qui cherchent du sens, et ceux qui cherchent des petits p.

Mais le petit p jamais ne t'aidera à trouver ton chemin. C'est juste un caillou blanc qui était posé sur ta route. Tu l'as ramassé, et tu le regardes comme une poule qui a trouvé un couteau. Tu es bien avancé, tiens.

mardi 4 novembre 2014

Le monde se divise en deux : les diatoniques et les chromatiques

Les diatoniques voudraient que tout soit simple, mais quand la mélodie se complique, elle les oblige à prendre des chemins tortueux et acrobatiques.
Les chromatiques sont nés dans la complexité des douze demi-tons, qui a fini par devenir une seconde nature : la mélodie reste une ligne claire, juste teintée par les altérations.

lundi 27 octobre 2014

Le monde se divise en deux : ceux qui parlent et ceux qui écrivent.

Ceux qui écrivent n'aime pas trop parler. Ils n'aiment pas trop, parce que quand on parle, les mots comptent finalement pour si peu. Ils ne sont rien à côté de la chaleur du regard, de la douceur du visage, de l'énergie des gestes et de la persuasion des mains. Les mots restent au second plan. Et ne sont, parfois, que source d'incompréhension. Alors on les couche sur la feuille blanche, où ils s'étalent, déplissent leur pétales et exhalent des parfums secrets et chatoyants.

photo : alain leclere

Un jour j'ai décidé que le monde était simple. Alors voilà, je vous explique : le monde se divise en deux. Et quand c'est plus compliqué, je fais une liste.